LETTRE D'André GERIN (soutien à Elie DOMOTA)
Contre toutes tentatives de discrédit du mouvement et de remise en cause de la Victoire des Guadeloupeens
Lettre de : André
GERIN
Maire
de Vénissieux
Député du Rhône
Monsieur Elie DOMOTA
Leader du mouvement LKP
Le 09 mars 2009
Cher
Elie Domota,
Le président Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon ne supportent pas d'avoir pris une correction magistrale : ils ont une arrête sociale dans la gorge. Ils ne digèrent pas votre
victoire nette et sans bavure.
L'UMP et le MEDEF tentent par tous les moyens de discréditer votre combat sans précédent.
Ils ont la haine de classe, le mépris qui caractérise ceux qui sont au service des ogres de la finance, qui enfoncent chaque jour un peuple, les quartiers populaires dans les ghettos de la
misère, un concentré de pauvreté et de misère endémique alors que dégoulinent la richesse et l'opulence. Quelques dizaines de milliers de familles mènent une vie dorée (Karl Marx parlait des
orgies du capital), à côté des millions de familles en situation de survie dans une société devenue invivable.
Comme beaucoup de Français, je suis heureux, rempli de bonheur pour la victoire qui a couronné votre lutte immense et unitaire. Vous avez redonné de la fierté, de la dignité aux petites gens de
métropole et des départements d'outre-mer.
Ce qui vient de se passer aux Antilles fera école en métropole.
Sachez, cher Elie Domota, que nous ne laisserons personne toucher à un de vos cheveux, que nous sommes disponibles pour faire capoter cette tentative de vous criminaliser. Je reste à votre
disposition, comme maire et député.
Vous assurant de mon soutien dans votre combat et espérant qu'un jour nous nous rencontrerons en métropole,
Recevez, cher Elie Domota, toute mon amitié.
André GERIN